Suite à : Alexandrie, Le Caire, Paris, Thiérache, Tunisie : « dans ces moments de panique, écrivait Victor Hugo au cœur de la révolution de1848, je n’ai peur que de ceux qui ont peur ».

Alors oui c’est grande et belle chose que les peuples, les groupes humains, les individus, qui retrouvent le goût de la liberté et cessent d’avoir peur. Un peu mystérieux aussi, une sorte d’état de grâce, tant les technologies de la peur, si frustes dans leurs principes, sont bien rodées. Tous les pouvoirs, et particulièrement les pires, et  pas seulement les Etats, sont à un moment ou un autre tentés de spéculer sur la peur comme garant de leur reproduction.

Même nos démocraties, qui ne sont souvent « avancées » que par vantardise, ne s’en privent pas. Ecoutez, si vous prenez souvent le train, la mélopée qu’égrènent inlassablement les haut-parleurs de nos gares et, dans les trains, le personnel d’accompagnement, écoutez nos gouvernants nous seriner à longueur de communiqués et de JT, qu’il vente, grêle ou neige, ou qu’un peuple voisin retrouve le goût de la liberté : « ne sortez pas, restez chez vous, rentrez chez vous, méfiez vous de l’autre et de chacun, fuyez d’urgence tel ou tel pays, circulez, il n’y a rien à voir d’autre que le laxisme de la magistrature et la récidive, toujours menaçante, des schizophrènes et de la petite délinquance ».
Quel respect peuvent avoir les peuples pour nos démocraties quand elles envoient, par exemple, des observateurs pour garantir la régularité d’une élection en Côte d’Ivoire et les évacuent, dans l’urgence, au motif d’insécurité, quand le résultat du scrutin est à peine (à grand peine) proclamé ? Elles l’ont fait, » récemment, j’en ai été honteux bien que je n’aie aucune part à ces décisions. Quant à nos gouvernants, sur le terrain de l’Egypte et de la Tunisie, ils se sont surpassés dans le registre de nous montrer ces dernières semaines le registre le plus hideux de la peur panique : « je n’ai peur, disait Hugo, que de ceux qui ont peur. »

Quand cesseront nous d’avoir peur, peur des pouvoirs, peur de notre ombre, c’est la grande question du moment et de l’époque.

A l’image de la jeunesse tunisienne et égyptienne n’ayons pas peur mais gardons nous peut-être des pièges de l’illusion lyrique et de l’exotisme : ces révoltes-révolutions soulèvent des questions qui traversent aussi nos sociétés. Souvenons nous de la chute du mur de Berlin et de l’autocongratulation de nos classes dirigeantes : c’était la fin de l’histoire, la liberté humaine réduite à la soumission aux simulacres des marchés libérés, l’arrogance des vainqueurs soudain nimbés de promesses d’inamovibilité et d’espérances d’ immortalité… 

En Thiérache,  dans ce registre, j’observe des reconversions bien surprenantes. Mon député, par exemple, qui, il y a peu, me confiait qu’il savait que ça jasait sur les blogs politiques axonais et qu’il faisait surveiller « tout ça » par ses assistants parlementaires (ce qui, plus trivialement, pouvait s’entendre comme « cause toujours, on t’a à l’œil »), vient d’ouvrir un blog où il fait l’éloge de la « révolution assistée par internet ». Je me doutais bien, compte tenu de la multiplicité de ses mandats et fonctions qu’il n’avait guère le temps de lire plus de cinq lignes, mais au moins une chose est sûre, il regarde la télé. Une autre fois, alors que je lui réclamais un livre de Mona Ozouf qu’il avait promis de glisser dans ma boîte aux lettres –important m’avait-il dit pour mon éducation politique–il m’avait objecté qu’il était resté « dans ses chiottes à Paris ». L’humour vache, on l’aura deviné, est avec le Maroilles, une spécialité éminente de la Thiérache, c’est un des charmes, trop méconnu, du bocage.

J’anticipe que les plus prudents d’entre vous vont m’objecter que ce sont des souvenirs que l’on réserve habituellement à ses mémoires d’outre-tombe, ou, comme Victor Hugo, à son journal intime (« Choses vues » était dans ce registre). Mais n’ayez craintes, je ne livre ici que le plus futile – de bien puériles foucades – de mes souvenirs ; l’anthologie serait vite fastidieuse et les ânes et les vaches du bocage thiérachien, depuis qu’on les a presque complètement privés du spectacle des trains qui passent, ont appris à lire, dans le spectacle des ciels si mobiles sous nos climats, les mouvement des plaques tectoniques qui nous soulèvent quand nous ne consentons pas à ce qu’ils nous broient.

C’est aussi que nous vivons des temps où l’impertinence mériterait d’être décrétée grande cause de santé publique pour déjouer les pièges des langues de bois et des effets d’annonce où tout change sans cesse – et à un rythme de plus en plus effréné, pour que rien ne change. Car les évènements de Tunisie et d'Egypte interpellent aussi les faiblesses de notre propre démocratie et il me semble qu’il y a une sorte d’urgence à les regarder bien en face, sans pathos donc si possible avec humour, si nous ne voulons pas, demain, avoir peur de la défiance de la classe politique qui monte dans l’opinion et, plus gravement, de la chose publique elle même (cf le niveau croissant d’abstention dans  beaucoup d’élections, les très récentes études d’opinion, le crédit dont jouissent les populismes et les démagogues de tous poils). Pour tous ceux qui n’ont le goût ni de l’émeute ni de la guillotine ce n’est pas un tableau réjouissant bien qu’il n’atteigne pas un niveau si abyssal que la peur, seule, ait soudain vocation à nous tétaniser les neurones.

Je n’ai pas la vocation d’un réformateur politique ni l’âge de concourir au suffrage de mes concitoyens mais l’espoir que le législateur prenne en compte le malaise dans la cité tient pour beaucoup à ce que l’intelligence des simples citoyens ne se détourne pas de ces questions et je voudrais tenter de dire ce qui, à mes yeux, devrait changer dans nos mœurs politiques pour que le lien social devienne autre chose qu’un théâtre d’ombres.

Tout d’abord, et c’est peut-être l’essentiel, nous ne devrions pas consentir comme y consentent trop de commentateurs et d’acteurs de la vie politique à ce que la politique relève d’une classe ou d’un métier. Il ne me semble pas populiste de rappeler qu’en démocratie, et plus encore en République, c’est le peuple qui est souverain. Ce qui n’exclut pas qu’il délègue des pouvoirs par ses suffrages, l’ensemble du peuple ne peut pas délibérer de tout en permanence, mais, pour vivre, la démocratie a besoin d’une base large de citoyens participant aux débats et aux décisions qui engagent leur avenir. Une base qui n’exclue aucune classe d’âge ou catégorie de citoyens, une base qui se renouvelle assez vite pour faire place aux générations montantes. L’accoutumance à la politique comme métier ou comme carrière est antagonique à une démocratie vivante, elle écarte beaucoup de talents d’une participation à la vie publique, elle produit l’esprit de caste, la cooptation comme mode de sélection de ceux qui sont habilités à concourir aux suffrages, elle induit la tentation de l’accumulation des mandats, des fonctions, des honneurs publics qui, à la longue, annihilent la démocratie, la réduisent à une peau de chagrin. Le législateur devrait avoir le courage d’affirmer que le cumul des mandats et des fonctions est une sorte de crime contre la démocratie et en borner rigoureusement le cadre acceptable. En prenant en compte aussi que ce cumul des mandats et des fonctions est générateur de conflits d’intérêt qui, si l’on n’y prend garde, y compris dans les mandats locaux, peut aboutir à une sorte de privatisation rampante de la vie politique au service d’ intérêts particuliers.

Les défenseurs et les intoxiqués au cumul des mandats font souvent valoir que ce cumul, et l’inamovibilité qui en est souvent le corolaire, seraient propices à une sorte d’accumulation et de haute professionnalisation des compétences. C’est un argument bien exotique dans une société qui prône par ailleurs, pour les simples citoyens, la mobilité professionnelle, la variété et l’interdisciplinarité des expériences comme garants d’un épanouissement personnel et professionnel ! Outre que l’enrichissement des compétences peut s’acquérir, dans la vie publique, par une variété de mandats successifs à différents échelons territoriaux ou domaines de l’action publique, les contre-exemples abondent d’incompétences qui sont le fruit de la surcharge d’emplois du temps induite par la boulimie de fonctions et de mandats. Le temps est rare et encore plus celui d’écouter, de lire, de s’informer, de réfléchir aux marathoniens du cumul ! Cette raréfaction du temps produit bien souvent une sorte de démission du politique au profit de sphères purement techniciennes étroitement taylorisées (car le pouvoir ne se partage pas) où se dissolvent si facilement les meilleures intentions du monde. Et aussi cette boulimie de législations purement émotionnelles qui a transformé si souvent, ces dernières années, le législateur en boussole affolée de l’impuissance publique.

Un rééquilibrage de nos institutions est sans doute aussi une priorité de la réflexion citoyenne. La prééminence de l’élection présidentielle étant devenue incontournable (les citoyens de ce pays semblent y tenir), les dernières réformes constitutionnelles ont provoqué une mutation institutionnelle dont l’ampleur n’avait sans doute pas été immédiatement aperçue. La réduction du mandat présidentiel à cinq ans conjuguée au calendrier électoral qui l’accompagne (élections législatives au lendemain de la présidentielle qui donne au président une majorité parlementaire qui lui doit sa légitimité) produit d’évidence un exécutif tenté par le cumul de tous les pouvoirs, un système où tout contre-pouvoir (magistrature, presse, collectivités territoriales ..etc), y compris celui d’un premier ministre dont la fonction devient illisible, peut désormais être suspecté de crime de lèse majesté. Réduire l’hyper-présidence à une sorte de psychologie sarkozyenne est d’ailleurs, ce me semble, une erreur de diagnostic.

Ce sont nos institutions qui produisent désormais, pour l’essentiel, cette hyper-présidence. Moins d’ailleurs à cause de la temporalité de l’élection législative qui suit la présidentielle (les législatives de mi-mandat aux Etats-Unis ont également bien des inconvénients) que par les modalités de cette élection. Le suffrage universel direct majoritaire uninominal à deux tours par circonscriptions est le décalque exact, à l’échelle des territoires, des caractéristiques de l’élection présidentielle. Il y produit d’ailleurs les mêmes inconvénients que l’élection présidentielle, soit trop souvent une sorte de décalque, à l’échelle plus réduite des circonscriptions, les cumuls de mandat aidant, de  petites monarchies électives locales. Michelet notait dans son « Tableau de la France » : « Fortement féodale, fortement communale et démocratique fut cette ardente Picardie ». La synthèse de cet héritage peut encore s’observer ici ou là en Picardie. Moins d’ailleurs par l’effet de l’ombre portée du formidable donjon de Coucy qu’à l’ombre propice de notre système électoral.

Mon député, que je ne fais pas profession de « chambrer » tous les jours, avait produit il y a une dizaine d’années une analyse assez remarquable des défauts de ce système électoral. En substance il disait qu’il serait profitable à la démocratie, et à l’efficacité du travail parlementaire, de détacher l’élection du législateur d’une représentation des territoires qui est l’affaire du Sénat. Introduire un scrutin de liste à l’échelle départementale ou régionale assortie d’une dose de proportionnelle garantirait une meilleure représentation de la diversité de l’opinion dans le même temps qu’elle redonnerait au législateur sa dignité – la loi doit être l’expression de l’intérêt général détaché des conflits d’intérêts fussent-ils locaux– , les moyens aussi, par le temps libéré, d’un travail parlementaire sérieux, et enfin, l’indépendance et la compétence d’un contre-pouvoir qu’un exécutif puissant mais non surpuissant ne pourrait négliger ou vassaliser. 

C’était bien vu et, dans le prolongement d’une telle réforme, si elle venait à inspirer nos constitutionnalistes et nos législateurs, pourquoi aussi ne pas réfléchir à un avenir pour le Sénat plus digne et plus démocratique que le système quasi censitaire qui caractérise actuellement son mode d’élection ? Cela pourrait être d’ailleurs l’occasion de sauver pour l’élection des sénateurs, le scrutin majoritaire uninominal à deux tours par circonscriptions qui remplit parfaitement cette fonction de représentation des territoires.
Mais autre chose pèse lourdement dans la perte de confiance des citoyens dans la chose et les institutions politiques de notre pays et j’aurais peut-être du commencer par là. C’est le facteur plus général d’une mondialisation et d’une construction européenne mal maîtrisées par la sphère politique. 

Européen je suis qui aspire, comme Victor Hugo, à une citoyenneté et à une République universelle. Je suis fier que ma génération n’ait pas reproduit, pour l’essentiel, le déchaînement meurtrier des nationalismes, des totalitarismes, de la première moitié du siècle passé, qu’elle ait su mettre à bas des pans entiers du vieux système colonial, je suis heureux de pouvoir voyager dans presque toute l’Europe sans passeport et de ne plus payer mon écot, à chaque passage de frontière, aux agents de change. Dans mon enfance j’ai collecté au patronage, « pour les petits chinois » nous disait-on, le papier aluminium des tablettes de chocolat familiales. C’est une histoire que j’aime compter aux  chinois que je rencontre, elle nous aide à mesurer le chemin parcouru et à rire des préjugés et du poids des souffrances humaines que nos sociétés ont su alléger. Je suis heureux qu’il soit plus facile aujourd’hui qu’hier de regarder comme des frères tous ceux qui se lèvent de par le monde pour plus de liberté, que la jeunesse éduquée ait désormais le monde comme horizon y compris quand il s’agit d’y faire respecter ses différences. 

Mais il reste beaucoup à faire. Je ne suis pas fier que ma famille politique, la gauche, ait abandonné l’internationalisme au monde de la finance, des  notables, des bureaucraties et des experts, je ne suis pas fier de voir mon pays décerner la légion d’honneur à quelqu’un dont le fonds de commerce est d’aider les plus riches à échapper à l’impôt en toute légalité ou via des paradis fiscaux si affinités. Sur les terroirs de nos anciennes abbayes, « le paradis » était souvent le toponyme des lieux où les moines plantaient la vigne qui réjouit le cœur de l’homme. La mutation contemporaine de ce toponyme ne m’enchante pas ; comme ne m’enchante guère que la lecture du supplément « argent » du journal « Le Monde » (ou des pages roses du Figaro) ait pris la place, chez les mieux lotis, de la messe dominicale. Je me souviens d’un temps où « le Monde » publiait le week-end un supplément société consacré à l’économie et à l’innovation sociale et j’aimerais que ce temps revienne.

Oui il reste beaucoup à faire, ma génération a plus fait pour la libération des capitaux qu’elle n’a fait pour libérer l’homme de ses assujettissements immémoriaux aux pouvoirs arbitraires et à la misère. Beaucoup paient aujourd’hui durement le prix de cette inversion des priorités : ceux qui meurent par centaines en mer sur les frêles esquifs où les conduisent leurs rêves de liberté, ceux que ces rêves livrent en esclavage à des mafias qui en font leur fonds de commerce, ceux que réduisent au désespoir les délocalisations sauvages et les surenchères (fiscales, sociales, environnementales, monétaires) inter-étatiques de concurrence  compétitive. 

La citoyenneté européenne et internationaliste est encore dans l’enfance. Les ONG ne suppléent que faiblement à cette déshérence même si leurs combats et leurs expertises font souvent avancer le schmilblik. Parmi les forces politiques de mon pays seule l’Ecologie politique parvient parfois à tisser l’esquisse d’un parti à l’échelle de notre pourtant si petite planète, les tentatives pour réveiller un véritable internationalisme socialiste ou social-démocrate ne rencontrent qu’incrédulité polie, c’est la chose de grands notables qui aiment nous envoyer, par la poste, la carte de visite de leur grandeur. On est prié de ne pas les déranger. Le syndicalisme lui-même peine à se dresser à l’échelle géographique des enjeux du temps présent et c’est merveille quand, sur des combats ponctuels, il parvient à briser les barrières invisibles que l’ouverture des frontières a partout dressées.

Oui il reste beaucoup à faire. J’atteins un âge où accompagner à l’occasion, de mes faibles ressources, des combats honorables est la seule voie qui me reste ouverte. Lire écrire aussi : notre civilisation est née de la sépulture donnée aux morts, de l’émerveille face à la générosité du vivant, de l’effroi de ses cruautés… et de l’écriture. Donc oui, lire, écrire jusqu’à mon dernier souffle. Aujourd’hui je suis ému de voir cette passion d’écrire qui anime, place de la Libération, le peuple d’Egypte. J’aimerais le lire dans sa langue comme y parvint Champollion, c’est une rive que je n’atteindrai pas. Juste poser avec légèreté un doigt sur les lèvres du désert, c’était ma petite ambition du jour.

Ces propositions, ces colères, ces espoirs, ces rêves, relèvent-ils de l’utopie ? A vous d’en juger. Ils n’engagent que moi et je n’ai pas l’intention, je n’ai plus l’âge, de fonder un parti qui en ferait son étendard. Ce sont des choses que je dis depuis des années dans les assemblées citoyennes où il m’arrive de participer, avec un peu le sentiment, sur certains points, de prêcher, comme Saint-Antoine, dans une sorte de désert. J’observe, à les lire, que des intellectuels éminents comme Edgar Morin ou Marcel Gauchet, de nombreux clubs de réflexion aussi, partagent tout ou partie de ces diagnostics. Les réflexions sur notre système d’éducation de Marc Bloch, dont j’ai déjà parlé sur ce blog, restent d’actualité bien qu’elles datent des années de la résistance. Ne négligez pas de les lire si vous en avez le loisir, ils sont souvent plus éloquents que ma petite prose.

________note______
*Le 24 février, par exemple, il a eu le courage, bien peu l’ont eu, alors qu’il est encore Pair de France (une sorte de sénateur d’aujourd’hui), et identifié par beaucoup à la monarchie constitutionnelle, de se hisser sur  le socle de la colonne de la Bastille, face à une foule qui hésite entre émeute et révolution, face à un homme qui le menace de son fusil parce qu’il est un Pair, pour annoncer l’abdication de Louis-Philippe et la régence (bien provisoire) de la duchesse d’Orléans. Et il le fait pour calmer les esprits, pour éviter que la révolution dégénère en violences aveugles.
J’ai eu ma part des évènements de 1968 et je sais qu’en ces occasions la pulsion de mort trouve en grand nombre des porte-paroles et des acteurs intéressés à une accélération de l’histoire par la terreur ou l’exploitation du martyr de leurs « frères ». Les talents et les courages pour déjouer ces choses sont mémorables. Et j’ai grand respect pour le Préfet Grimaud, et amitié indéfectible pour Dany Cohn-Bendit qui, par son  humour libertaire et facétieux, son goût de la vie, sut éviter pour l’essentiel, à 68, de s’engouffrer sur cette pente.

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