Je lis ce matin que les rats quittent le navire, les sponsors de l’Equipe de France dont je parlais hier, retirent tous leurs logos des maillots des joueurs. Tout d’abord ils devraient éviter de lire mon blog qui n’a pas le sérieux de leurs enjeux. Et puis se souvenir que le cœur de leurs métiers c’est quand même d’acheter au bruit du canon et de vendre au bruit du clairon et d’orchestrer au bon tempo ces deux instruments. Ils auront l’air malin si, ce soir, l’équipe de France, retrouvant le panache de sa jeunesse, le goût du jeu collectif et de la coopération à la Godin (j’ai lu dans le journal que l’équipe était désormais en autogestion et ça me les a rendu tout de suite plus sympathiques), fait un match flamboyant. Je ne connais rien au foot à cause d’un instit qui nous alignait sous le préau et nous tirait dans la tronche pour s’entraîner (l’inspecteur d’Académie qui l’avait recruté un peu légèrement dirigeait le club de foot local), et des dimanches de colle à l’internat où l’on me traînait dans des stades où il faisait si froid (les terribles hiver des années 50, quand l’abbé Pierre parlait à la radio), mais je peux imaginer qu’avec tout ce qu’on leur a mis dans la tronche, ils peuvent avoir fabriqué une sacrée dose d’adrénaline.
mardi 22 juin 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
dis donc l'âne, l'autogestion "à la Godin" ça n'a pas fait des étincelles et Saint-Antoine il était aux abonnés absents ou quoi ?
Pour l'autogestion, ils manquaient peut-être un peu d'entraînement et puis un ami qui a vu le match m'a dit que le coach était sur "le banc de touche" (c'est quoi ce truc là ?) et pour lui "la messe était dite".
Quant à Saint-Antoine, j'ai fait l'impossible, les deux églises les plus proches étaient fermées (les cathos par ici se préoccupent peu d'ouvrir leurs églises et un vieux curé m'a dit que leur générosité dépasse rarement les p!èces jaunes de Madame Chirac). Alors j'ai couru à Saint-Quentin, plus de cierges devant Saint-Antoine ! Quelqu'un avait laissé un bouquin au pied de la statue : "Sermon de Saint-Antoine aux poissons", d'Antonio Veira, la quatrième de couverture dit que c'est un auteur portuguais du 17° (l'édition est bilingue, je vais me régaler), et que Pessoa le tenait pour un des très grands auteurs de la littérature portuguaise. Peut-être que je vous en parlerai un jour, allez savoir.
Enregistrer un commentaire